Gilbert Jonas, artiste peintre, croyait en son étoile. Il ne croyait
d'ailleurs qu'en elle, bien qu'il se sentît du respect. Et même une
sort d'admiration, devant la religion des autres. Sa propre foi,
pourtant, n'était pas sans versus, pusque'elle consistait à admettre,
de façon obscure, quil obtiendrait beaucoup sans jamais rien mériter.
Aussi, lorsque, aux environ de sa trente-cinquième année, une dizaine
de critiques se disputèrent soudain la gloire d'avoir découvert son
talant, il n'en montra point de surprise. Mais sa sérénité, atribuée
par certains à la suffisance, s'expliquait très bien, au contraire,
par une confiante modestie. Jonas rendait justice à son étoile plutôt
qu'à ses mérites.
Il se montra un peu plus étonné lorsqu'un marchand de tableaux lui
proposa une mensualité qui le délivrait de tout souci. En vain,
l'architecte Rateau, qui depuis le lycée aimait Jonas et son étoile,
lui représenta-t-il que cette mensualité lui donnerait une vie à peine
décente et que le machand n'y perdrait rien. "Tout de même", disait Jonas.
Rateau, qui réussissait, mais à la force du poignet, dans tout ce qu'il
entreprenait, gourmandait son ami. "Quoi de même? Il faut discuter."
Rien n'y fit. Jonas en lui-même remerciait son étoile. "Ce sera comme
vous voudrez", dit-il au marchand. Et il abondonna les fonctions
qu’il occupait dans la maison d’éditions paternelle, pour se consacrer
tout entier à la peinture. "Ça, disait-il, c’est une chance!"
Wind - vëjas.
Taip pat anglø kalbos pamokëlës:
Fuck - kodël vienuoliai ne danguje?
Rabbit - triuðis.
Mare - kumelë.
Dutch - olandiðkas.
Karðta dienelë: HOT - karðtas.
Hang - kaboti, karti.